Génétique comportementale : découverte d'un gène libéral ?

Tous les moratoires n'y feront rien, et il faudra s'y habituer.
On ne pourra freiner les travaux en génétique comportementale. C'est à dire le rapprochement de l'information génétique avec les multiples réservoirs de données sociales.

Une récente découverte de l'Université de San Diego et de Harvard, effectuant un rapprochement du patrimoine génétique de 2000 adolescents avec la carte de leurs réseaux sociaux montre que certains d'eux, lors de leur passage à l'état adulte, sont favorablement plus exposés aux idées politiques libérales (attention pour les éventuels commentateurs, l'adjectif libéral n'a pas la même signification de l'autre côté de l'Atlantique.)

Le processus du choix politique ne serait donc pas exclusivement dominé par les interactions sociales mais aussi par une prédisposition génétique. Voilà qui devrait intéresser les différents gouvernements et partis d'opposition sur cette bonne vieille terre.
Imaginez qu'une partie de la population soit génétiquement sensible à votre adversaire politique, et qu'elle réagisse par ailleurs à un certain stimuli pour s'empêcher le jour de l'élection de se déplacer, préférant une autre activité qu'on aura mise en place pour la divertir.
On accédera alors à des champs de manipulation, bien plus subtils que l'actuelle propagande de la gauchosphère ou de ses naïfs détracteurs qui font tant de bruit inutile et produisent tant d'articles idiots sur le Web franco-français...
Une des bonnes choses sera peut-être la prise de conscience progressive de l'inutilité des mécaniques usées de l'activisme du XXème siècle, qui n'a de cesse de polluer nos débats en ligne. On peut toujours rêver, me direz vous...

Notez au passage que les données collectées actuellement sur les réseaux sociaux seront d'une remarquable utilité pour progresser dans cette voie. Ces fameuses relations que vous établissez par Facebook, Twitter et d'autres, ces liens virtuels que vous croyez gratuits d'accès et d'emploi, vont permettre de grandes avancées dans cette cartographie curieuse mais inévitable de l'inné humain. Puis, à l'occasion, permettront de mieux vous connaître et d'en faire profiter celle ou celui qui en paiera l'analyse.
Nous devenons les acteurs inconscients de ce nouveau territoire de recherche scientifique, rendu uniquement possible par les modes de divertissement et la technologie du XXIème siècle.

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