Obama ou la fin du politique

Cette élection intermédiaire marque la fin des illusions pour nombre d'américains qui ont cru au changement.
On croyait que l'entrée de Barack Obama à la Maison Blanche marquait l'entrée des Etats-Unis dans le XXIème siècle.
Mais à défaut de pouvoir être un leader, il n'a su être qu'un Public Relation du changement alors qu'il avait nourri assez d'espoir pour se permettre toutes les audaces. Ce seront donc 4 années de perdues pour les USA.
N'ayant jamais été un allié de caractère des conservateurs, je ne vais pas pour autant célébrer le progressisme actuel, qui n'est pas à sa place dans son incarnation mercatique : une posture en somme pour cacher la misère de l'anticipation technologique du monde à venir.

C'est ce que j'avais constaté avec déception (j'étais un des admirateurs inconditionnels du discours de Philadelphie du candidat) lorsque j'ai pu mesurer le niveau défaillant des czars technologiques d'Obama en prise avec des réalités concrètes  : Vivek Kundra et Julius Genachowski.

Il faudrait pouvoir différencier entre posture du conservatisme et conservatisme réel, et de même pour le progressisme.
Par exemple la révolution conservatrice de Ronald Reagan, à son époque obéissait à un progressisme assez radical, dont beaucoup de conservateurs n'auraient pas voulu endosser la responsabilité, même si après coup ils s'en sont attribués les effets positifs. Reagan avait de la personnalité et assez de caractère pour faire accepter ses réformes dans son propre camp.

En incarnant la posture du progressisme, Barack Obama et le parti Démocrate ont joué le plus mauvais tour à leur nation, en faisant espérer sur du slogan.
La classe moyenne a constaté le manque de substance et perdu ce qu'il lui restait de confiance dans l'Etat fédéral. Rien d'étonnant à ce qu'elle se tourne vers les alternatives du Tea Party incarnées par les jeunes Rand Paul et Marco Rubio fraîchement élus sénateurs et l'inévitable Sarah Palin.

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