Jeff Jarvis, une passion anti-française

Jeff Jarvis est un acteur reconnu et capte l'attention de beaucoup sur Twitter. 
La seule chose qui me gêne chez  lui, c'est qu'en tant que tard venu sur le réseau, il n'a pas appris la culture du respect de l'étranger, surtout lorsqu'il s'agit des français et de la France.

Voici ce qu'il écrit sur son blog à la suite de son invitation au forum eG8 :

"DE PARIS: [...]
Je vous écris de la ville où jadis un partenaire et bailleur de fonds de Gutenberg, Johann Fust, a failli être arrêté parce qu'il est venu ici pour vendre des Bibles imprimées. Les libraires de Paris appelèrent la police à son sujet, déclarant qu'il n'y avait d'autre moyen de posséder autant d'exemplaires de la Bible sur soi que de faire appel à la magie noire. Aujourd'hui l'Internet c'est toujours de la magie noire."

Je trouve cette comparaison avec l''obscurantisme outrageante, comme si le bon peuple de Paris et de France avait de la peine à sortir d'un moyen âge caricatural.

Et ce n'est pas un essai isolé. Dans un vieil article de ce blog rédigé dans la langue de Shakespeare, j'avais remarqué en deux occasions dans ses billets, la même propension à jeter l'opprobre sur les français ou la France, alors qu'il n'avait connu de difficultés qu'avec certains représentants de ce peuple, soit avec les éditeurs, soit avec une journaliste du Monde.
Cela devient une lubie.

Finalement, Jeff Jarvis ne peut s'en sortir que par le conflit lorsqu'il s'adresse aux français, ou parle de la France. Notre sens de la casuistique ne doit pas le faire rire car les limites de son esprit ne l'encouragent pas à intégrer ni prévenir des différences culturelles qui lui paraissent absurdes.
Je comprends ce genre de folie, mais il n'arrivera pas par l'emploi de l'amalgame à faire plier à sa logique des êtres humains qui, bien qu'irrationnels, sont de simples internautes disposant à leur tour de leurs libertés d'action et de pensée.

Lorsque j'ai découvert l'Internet voici 15 ans, j'ai appris lentement et avec modestie à me rendre compte que les personnes présentes avec qui j'échangeais ne venaient pas forcément de France,  qu'elles avaient un autre regard sur le monde, que même au sein de ces frontières des gens qui venaient de métiers différents avaient d'autres attaches et préoccupations que les miennes.
Cette façon de disqualifier sans comprendre est un des écueils du réseau, Jeff Jarvis, grand spécialiste de celui-ci, ne l'a toujours pas intégré.

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